mardi 7 juin 2016

Maman? Comment fait-on des bonbons?

Aujourd'hui, nous avons visité un commerce de Playa del Carmen qui fabrique des bonbons et qui donne une excellente présentation aux enfants : Papabubble




Voici un montage vidéo de notre expérience. En passant, leurs bonbons sont DÉLICIEUX !


dimanche 1 mai 2016

Un petit souvenir du Guatemala

En mars, nous étions au Guatemala, dans un village qui s'appelle San Juan de la Laguna, sur les rives du merveilleux Lago Atitlan.

Dans les merveilleux bungalows de Olga (bungalowslasbuganvilias.wordpress.com), nous avons passé un mois en nature, avec ma mère. Les enfants et nous avons eu le plaisir de prendre goût à la méditation, avons appris de nouveaux jeux de carte (bon, moi j'ai travaillé mais les autres ont joué!).

Une soirée, les enfants nous ont organisé une pièce de théâtre à saveur Maya avec ce qu'ils ont trouvé dans les bungalows. C'était spontanné, harmonieux et incroyablement beau pour les yeux d'une maman qui souhaite que ses enfants s'épanouissent en famille!













vendredi 22 avril 2016

Visiter Tikal avec des enfants... Oui ça peut être agréable

Nous avons eu aujourd'hui une de nos meilleures journées depuis longtemps. En famille, nous nous sommes levés à 4h30 am pour visiter Tikal, au Guatemala.

Qu'est-ce que Tikal? Selon Wikipedia, c'est l'un des plus grands sites archéologiques et centres urbains de la civilisation maya précolombienne. En gros, c'est une forêt magnifique remplie de ruines Maya qu'on peut visiter et nous laisser porter par leur immensité.

Voici la vue qu'on y trouve du haut du temple 4 (seuls Mika et moi y sommes montés)





Nous avions plusieurs attentes, ce qui peut parfois être dangereux. En fait, Tikal était la raison pour laquelle Alex voulait venir au Guatemala (moi c'était le Lac Atitlan). Nous nous imaginions marcher dans le parc, sentir une énergie incroyable et méditer seuls et en famille (les enfants sont rendus très bons en méditation). Bien que ce ne ce soit pas passé ainsi, nous n'avons pas été déçus. Alex a dit avoir choisi de profiter de la joie des enfants plutôt que du plaisir de la méditation et a pleinement apprécié sa journée. 




Le parc est situé à moins de 30 minutes de notre hôtel (nous sommes dans la ville de El Remate). Nous sommes arrivés avant l'ouverture des barrières, vers 6am. Après avoir payé nos entrées, le chauffeur de mini-bus nous a conduit pendant 20 km jusqu'au début des sentiers. À cette heure, nous étions peu à nous aventurer dans ce parc. D'ailleurs, ce matin en allant chercher des sandwiches que nous avions commandé la veille, un coucher de lune extraordinaire (elle était énorme et orange) nous a ébloui dans le Lac Peten.

Ce qui m'a le plus impressionné aujourd'hui, malgré la splendeur des ruines et pyramides, c'est la richesse de la foret. Les sentiers sont pavés et larges, mais nous y avons vu une foule d'animaux sauvages, d'arbres majestueux. C'était littéralement une jungle luxuriante, comme celles qu'on publicise du Costa Rica, mais malgré mes nombreuses randonnées au Costa Rica, je n'avais jamais vu et entendu autant de vie dans une jungle qu'ici.




Cet arbre nous a tout de suite mis dans l'ambiance au début des sentiers. Énorme, sans branches sauf pour sa cime, et envahit de "je ne sais quoi" sur ses branches.


















Voici une vidéo qui donne une idée de l'immensité de cet arbre:




L'amour (ou la dépendance)

La barba de abuelo (ou la barbe de grand-père)
Ensuite, ce magnifique dindon sauvages s'est approché à 20 cm d'Alex et Éliane (qui le trouvait bien trop proche) pendant que je relaxais en haut d'une ruine, avec les petits qui jouaient.


Des singes, il y en avait partout! Les singes hurleurs ont hurlé, mais vraiment fort, sans que nous les voyions, mais les singes araignée ont été présents à plusieurs endroits. Ils étaient très actifs. Se déplaçaient de branche en branche sous nos yeux et une maman transportait son bébé. Un très beau spectacle!



Nous avons marché dans les sentiers pour visiter la majorité des ruines pendant 5 heures. La température ici est intensément chaude. On parle de 34 degrés à l'ombre, et c'est humide. Nous avons donc apprécié les heures du petit matin pour marcher et dès 9h00, c'était intense sur les pyramides (mais dans les sentiers, nous étions bien). Nous savions que nous avions suffisamment de temps pour tout visiter, ce qui nous a permis de laisser les enfants s'inventer des jeux dans les ruines, et jouer à la cachette.






Akim a passé une grande partie de la randonnée sur le dos d'Alex (porte-bébé) mais les autres ont beaucoup marché. 

Mika avait de la difficulté à marcher à certains moments, mais avait toujours un entrain renouvelé pour grimper au sommet d'une pyramide! Voici un video pour que vous puissiez visualiser les montées de pyramides.
Et une vidéo qui donne la chair de poule parce que vous voyez le vide qui m'entourait au haut des ruines.


Les enfants remarquent beaucoup de détails en marchant. Ce sont plus souvent eux qui nous font remarquer des choses inusités que le contraire. Cette liane a servi de balançoire aux enfants et était drôlement solide!









Initialement, notre transport devait nous ramener à 2pm, mais il nous a convaincu que nous en aurions assez vu à 12h30. Je n'étais pas convaincue et sentait qu'il préfèrait rentrer à la maison plus tôt, mais ces conseils étaient pertinents. À 11h00, nous n'avions plus d'eau à boire, étions détrempés et épuisés (mais heureux). Nous nous sommes installés dans les hamacs d'un restaurant (sans y manger et sans oser demander la permission de peur qu'ils refusent) et nous avons attendu sagement l'heure du départ (j'avoue m'être endormie)




Éliane a profité de sa journée pour prendre des photos, de très belles photos je dois dire! 




dimanche 27 mars 2016

Pâques à Antigua, Guatemala

Nous avons eu la chance de passer la semaine sainte (Pâques) à Antigua au Guatemala. Je dis chance pour plusieurs raisons:

  1. La semaine sainte est la semaine la plus célébrée de l'année, même la période de Noël est moins active.
  2. Par le fait même, le coût des logements triple pendant cette semaine.
  3. L'endroit où l'on a trouvé une maison abordable est situé à 20 minutes en autobus d'Antigua. Nous sommes donc à l'abri du tourisme intense qui y règne, tout en ayant l'option d'y aller quand l'énergie est au rendez-vous.
Antigua, c'est l'ancienne capitale du Guatemala. C'est une ville remplie de ruines et d'histoire. Les rues sont pavées à l'ancienne, c'est même plutôt pénible d'y marcher, mais charmant! C'est l'endroit où trouver de l'artisanat fait par les mayas, d'excellents cafés et restaurants et le tout est entouré de volcans.
Pendant le mois qui précède Pâques, les fidèles catholiques débutent ce qui s'appelle "les processions". Ils se promènent dans les rues de leur ville (ça a lieu partout au Guatemala) avec une statue imposante de Jésus, ou Marie qui est prostrée sur un énorme meuble en bois. Il peut y avoir jusqu'à 100 porteurs pour chaque meuble. Quand vient la semaine de Pâques, la procession peut durer jusqu'à 10 heures consécutives dans la ville d'Antigua. Quand nous y étions, nous avons même assisté à un changement de porteurs, opération très précise afin que personne ne se blesse.


Les plateformes peuvent mesurer 20 mètres et
peser plusieurs tonnes
Les porteurs font vœux de pénitence en portant la plate-forme

Remarquez ici que je n'ai pas terminé l'éducation religieuse de Mika 
(il demande si Marie est la "blonde" de Jésus)

Cette procession ne pourrait être aussi populaire si elle n'était pas accompagnée de tapis de fleurs. En effet, les guatémaltèques préparent des tapis de fleurs, de sciures de bois teintes de différentes couleurs et même de fruits. Ces tapis seront piétinés pendant la procession.




Dans notre village de San Miguel Dueñas, à tous les soirs de nouveaux tapis étaient créés et les rues barrées aux voitures et motocyclettes. Dans Antigua, c'est plusieurs fois par jour que ces tapis étaient inventés, tous plus beaux les uns que les autres.









La journée que nous avons passée à Antigua a été épuisante étant donnée la quantité incroyable de personnes présentes, la chaleur de la journée et les nombreux détours, à pieds ou en autobus, causés par les nombreuses processions. De plus, nous avons eu nos premiers coups de soleil depuis notre départ. Éliane a de belles marques de bretelles; elle apprendra à mieux se protéger quand nous sortons pour des journées entières...












lundi 7 mars 2016

Savoir saisir les opportunités

J’ai cherché pendant des semaines une maison qui pourrait nous abriter au Guatemala, tout en allégeant notre budget. J’ai envoyé des tonnes de courriels, fait plusieurs demandes sur Airbnb et VRBO, feuilleté les petites annonces locales et suis devenue membre de plusieurs groupes facebook locaux. Le niveau de stress est grand quand on est responsable de loger une petite famille. Je sais que je trouve TOUJOURS tout ce que je veux, mais il m’arrive quand même d’être stressée dans le processus.

Bref, c’est vers le 22 février que j’ai trouvé une solution parfaite. Tellement parfaite que j’ai dû appeler ma mère pour la supplier d’acheter un billet d’avion pour venir nous y rejoindre. Mon père préférait profiter de la fin de sa saison d’hockey (en tant qu’arbitre) mais ma mère a sauté sur l’occasion et volait vers nous moins d’une semaine plus tard. J’ai le don de la faire sortir de sa zone de confort!



Nous passons donc 3 semaines ensemble dans un village Maya qui s’appelle San Juan La Laguna. Nous habitons un lieu du nom de Buganvillas, qui consiste en 3 « cabinas » avec une aire commune. Le lieu est habituellement partagé par 3 familles (ou couples) mais nous occupons tout l’espace. Tout est construit en matériaux naturels, la décoration est personnalisé, c’est merveilleux.

Ma chambre est faite de briques de terres et de planchers de pierres. 

Aire commune aux 3 chambres pour manger, jouer aux cartes...

Il y a des touches de culture d'ici un peu partout, c'est très joli.

Superbe cabane perchée en hauteur, salle de méditation par excellence!

Temazcal (sauna traditionnel)


On ne trouve pas tout au village, mais on s’adapte! Le lac est magique. La première fois que je m’y suis approchée, mes mains pétillaient tant l’énergie était grande. Je n’ai pas encore eu la chance de m’y baigner mais j’ai bien failli le faire toute habillée la première fois que j’y ai mis les pieds tellement il m’attirait.

La connexion internet est horrible ici, mais j’attends qu’on me livre un modem pour avoir accès par satellite 4G, je pourrai travailler sans stress bientôt. L’avantage est que ça me donne enfin le temps de composer des billets de blogue!

Namaste

dimanche 6 mars 2016

Deux façons de voir un voyage

Il y a souvent deux façons de voir les choses. Je vous présente aujourd’hui un périple que nous avons vécu le 29 février dernier, sous deux angles différents. Deux versions de la même situation parce que j’ai oscillé entre ces deux versions tout au long du périple…



Version rose
Après avoir vécu dans notre maison de San Juan del Sur (Nicaragua), notre belle grande piscine, notre plage aux vagues régulières et avec nos bons voisins, nous avons pris la route samedi soir à 23h; direction la capitale. Pour nous y rendre, on remplit complètement un véhicule 7 passager, sièges, coffre et toit compris. Un gentil chauffeur, Allan, nous conduit à Managua où nous prendrons l’autobus à 3am.

Ce sont bien sûr de drôles d’heures pour voyager, mais comme nous avons décidé de nous rendre au Guatemala directement, en autobus, c’est l’horaire qui nous est offert.

Les enfants ont été parfaits. Les gars ont dormi dans le taxi nous menant à Managua, puis tout le monde a été de bonne humeur pendant l’attente au terminal d’autobus, qui a tout de même duré 2 heures, dehors, à attendre de pouvoir prendre nos sièges.

Nous avons eu le bonheur de voir défiler sous nos yeux quatre pays en moins de 19 heures. Nous avons en effet traversé le Nicaragua, le Honduras, le Salvador et le Guatemala.

À notre arrivée à Guatemala City, un autre transport nous attendait pour nous conduire à une maison que nous avons louée pour 2 jours près d’Antigua.



La version CRUE maintenant…
Bon, la partie parlant de notre départ de San Juan del Sur, le transport et l’attente à Managua, est la même.


Avant d’entrer dans l’autobus, nous étions un peu inquiets des autres passagers. Certains ont choisi d’attendre l’heure du départ en fêtant et en buvant (et pas des jeunes ;-)). Les enfants avaient un peu peur qu’ils continuent la fête dans l’autobus. Puis, il y avait toute l’équipe nationale de Karaté du Guatemala qui revenait d’une compétition internationale au Nicaragua. Une dame nous a dépassés dans la file, ce qui n’a fait qu’aiguiser l’agressivité latente de ma grande fille.

Une fois montés à bord, on réalise qu’on nous a assigné les sièges du fond de l’autobus, juste à côté des toilettes! Pour le départ, ça va, mais au bout de 19 heures, ça risquait de sentir mauvais! 

Finalement, ce n’est pas le pire côté d’être assis en arrière. Le plus grave inconvénient est que l’autobus bouge, balance, saute beaucoup plus de cet endroit. Chaque fois que je fermais les yeux, je devais m’imaginer que je me berçais dans une chaise berçante, mais qui berçait latéralement, afin de survivre et dormir. Est-ce que j’ai spécifié que j’ai facilement mal au cœur en voiture? Horrible, vraiment les pires moments de ma vie je crois… Et je n’étais pas la seule à souffrir. Akim, après avoir joué un peu sur son iPad (la pire idée du voyage que de croire que les électroniques nous feraient passer le temps), a vomi une première fois son déjeuner (qui n’était qu’une barre tendre). Alex me lance son seul chandail chaud, je lave le pire et Alex prend ma place pendant que je vais avertir « l’hôtesse de terre ». Elle nous aide, mais, surprise,  nous demande 5$ pour avoir sali un coussin!!! Bon, il y a pire… L’avantage dans cet inconvénient est qu’Alex a pris ma place et que je me sentais un peu mieux deux bancs devant avec Mika. Akim a vomi une deuxième fois après le diner mais nous n’avons pas été chercher la gentille dame cette fois ;-)

Parlant d’inconfort, avez-vous déjà utilisé les toilettes des avions? Inconfortables vous croyez? Et bien ce sont des 4 étoiles à comparer à celles de l’autobus. Pour être honnête, il n’y a rien qu’ils peuvent améliorer; elles sont propres, les genoux ne cognent pas contre le mur, il y a de l’eau, du papier et du savon. Le problème, c’est qu’elles sont dans l’autobus! Et que l’autobus bouge. Et qu’un autobus qui bouge, ça brasse 1000 fois plus qu’un avion. En plus, l’air climatisé ne se rend pas là, il fait donc 40 degrés et on doit se dépêcher pour ne pas mourir. Et devinez qui a pensé que c’était l’occasion parfaite pour être dans la journée la plus intense de ses règles ;-)

Autre inconvénient à traverser quatre pays en une journée… traverser 3 frontières dans la même journée. Les procédures diffèrent d’un pays à l’autre, mais ça implique parfois de sortir de l’autobus et d’attendre une heure afin que tous les passeports soient vérifiés, parfois on attend dans l’autobus, on laisse passer un chien entraîné à trouver des substances illicites et on s’étonne quand un douanier vient directement demander les papiers à son mari (finalement, il doutait que les 4 enfants soient les nôtres). Ça implique aussi de sortir nos bagages pour les faire vérifier, tout en nous assurant que les douaniers ne glissent rien d’illégal dans nos bagages (sur recommandation de nos compagnons de voyage). Et il ne faut pas oublier qu’en traversant une frontière, on a une procédure à suivre pour sortir du pays, et une autre pour entrer dans le nouveau pays (on parle de 200 mètres de distance entre les deux procédures). Bref, c’est plutôt stressant.

Un changement d’autobus était prévu au Salvador. Nous semblions respecter l’horaire prévu et je rêvais de marcher un peu en changeant d’autobus. J’ai dû oublier ça, car nous avons eu un accident. Une voiture nous a dépassés, mais n’a pas eu complètement le temps de rentrer devant l’autobus; BANG! L’hôtesse de terre s’est rapidement retrouvée devant (elle était debout derrière), Akim a glissé sous le siège devant lui (il dormait) et nous nous sommes tous réveillés par le crissement de pneus. Heureusement, personne n’a été blessé, nous avons attendu sur place 30 minutes et avons continué notre route.

Quand je demande aux enfants ce qu’ils ont remarqué lors du voyage, Éliane ne me parle que de la tonne de poubelles qu’il y avait partout sur le bord de la route et Lou me demande si un jour on va visiter des pays qui ne sont pas pauvres…

Autre point à noter; j’aurais dû apporter les manteaux d’hiver et les tuques pour la nuit en autobus. L’air climatisé n’a qu’un réglage. Au plein soleil de midi, c’est un peu chaud, mais en pleine nuit, c’est horriblement froid. Je le savais et nous avions tous nos polars, mais ce n’était pas suffisant. J’enviais ceux qui avaient des tuques!

Fait cocasse. Lors de la dernière section du voyage, l’hôtesse de terre (j’aime mon terme) a mis un film. En voyant le titre, j’avais des doutes que ce n’était pas pour les enfants (et ils nous avaient changés de place, nous étions enfin devant). Nous avons regardé le début du film, qui était stressant, mais sans plus. Jusqu’à ce que les zombies sortent de partout et que la musique soit horrible! J’oblige alors les enfants, en vitesse, à mettre de la musique sur leurs oreilles et à ne plus regarder (sauf pour Lou qui rêve du jour où il pourra regarder des films de peur). De son côté, Alex a demandé à ce que le film soit arrêté (il a du culot, nous avions les seuls enfants dans l’autobus), ce qui a été fait, et hué par les jeunes de l’autobus. Elle a remplacé le film par « Free Willy », j’étais gênée du changement… mais tout le monde a accepté et les parents ont pu dormir pendant que les enfants regardaient le film.

Je dois ici mentionner que des liens se forment dans un si long voyage. Nos voisins passagers, qui avaient bu, on bien dormi! Et ils étaient d’excellents conseillers pour toutes nos questions. L’équipe de Karaté était inspirante à regarder et leur coach un excellent gaillard.

Finalement, nous avons voyagé, de San Juan del Sur jusqu’à Antigua pendant 23 heures, 19 heures d’autobus! Heureusement, nous sommes tombés en amour avec le Guatemala et adorons chacune de nos journées.